Des objets tranchants dans un corps sauvage, même chose mais dans une autre dimension. Contre un mur, doucement plaquées, plantées, l’ambivalence des matières propose à la fois une lutte et une union. Une animalité contre une animosité, une tendresse.
D’un pays de terre d’ocre, les terres troubles prennent leurs racines. Ce sont des paysages façonnés à la main, patiemment labourés, pour qu’apparaissent des anfractuosités et des histoires.
Comme les tendres textes, qui eux, ne doivent leurs reliefs qu’à la lumière, une lumière rasante qui s’agrippe. Au lieu d’écrire, je dessine. Le dessin devient écriture et le scalpel un stylo qui griffe.
Les caressantes, mains de toujours, des peintres anciens et des chorégraphies du quotidien. Je les voulais petites, pour leur vulnérabilité, en bronze, pour qu’elles portent leur poids.
Becs et ongles, continuer avec une joie féroce.